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Ce qu'ils disent de Cheveux Rouges...

 

« En revenant du Rwanda, traumatisée par les horreurs découvertes là-bas, Caroline Bouchoms rencontre Nina, une résistante juive, prisonnière politique pendant la Deuxième Guerre Mondiale. La jeune fille s’attache à celle qui deviendra sa troisième grand-mère. Peu avant de mourir, cette dame respectable demande à la jeune fille de transmettre son histoire. La comédienne tient promesse, enregistre sa voix et erre dans un décor de bric et de broc pour construire son récit. Pendant que la violoniste Joëlle Strauss joue ses mélopées yiddish, Cécile Balate, formidable dessinatrice, trace les personnages au fusain ou au pastel gras. Une histoire forte transmise avec talent et intelligence dans un chaleureux cafouillis. »

 

Laurence Bertels 03 septembre 2014 – La Libre Belgique

 

« Caroline habite une roulotte. Elle était amie avec une vieille dame décédée en 2012. À chacune de ses visites, elle notait ce que la vieille Nina lui racontait dans un grand cahier. C’est cette histoire, celle de Nina, juive et militante pacifiste qui va nous être contée, plus particulièrement pendant la période 1940-1945. Bombardements, résistance, arrestation, emprisonnement, torture, évasion, perte des amis... À plusieurs reprises, Caroline, qui revient d’Afrique trace des ponts entre la Shoah et les massacres du Rwanda. Pour communiquer le message de Nina « Il faut libérer le monde des monstres », un grand bric-à-brac sur scène. Petites maquettes, photos, reproductions de peintures, objets utilisés pour les ombres, dessins dont certains réalisés en direct. Il y a aussi les enregistrements de la voix de Nina, et la belle voix de Joëlle qui chante en yiddish accompagnée de son violon. Comment ne pas souscrire à l’intention ? Le devoir de mémoire, la nécessité de résister face à la barbarie. »

 

Philippe Mathy Septembre 2014 – Le Ligueur

 

«  Le chemin de Caroline, une jeune femme, croise celui de Nina, une vieille dame espiègle, joyeuse et lumineuse, résistante juive, prisonnière politique durant la deuxième guerre mondiale. Histoire d’une rencontre qui chamboule. Près de nous, dans l’intimité, Caroline nous raconte, sensible, vibrante, tout ce que lui a transmis celle qu’elle appelle sa grand-mère préférée », aujourd’hui disparue : le quotidien monstrueux de la guerre, la force irrépressible de la vie et de l’amour. Entre documentaire et fiction, les mots, la musique, les dessins et la vidéo se croisent, se répondent pour tisser délicatement, par touches impressionistes, le paysage d’une vie que la réalité n’a pas épargné. Un spectacle d’une grande sérénité qui fait de l’amour une puissance de vie inébranlable.

 

Jeanne Pigeon – Septembre 2014 - La Montagne Magique

 

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